Louis Charbonneau-Lassay et la naissance de la Société Historique du Pays de Loudunois

 Par Pierre Delaroche (†1997)

Docteur en médecine

Président de la Société Historique du Pays de Loudunois

 

Conférence du 8-12-1996, à Loudun (église collégiale Sainte-Croix), en occasion des commémorations du cinquantenaire de la mort de Louis Charbonneau-Lassay

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Ainsi commence la dernière étape des cérémonies consacrées à la commémoration du cinquantième anniversaire du décès de Louis Charbonneau-Lassay.

Permettez-moi tout d’abord d’attirer votre attention sur ce que nous avons crû devoir faire pour aider à mieux comprendre notre ami. Je veux parler de la publication de son ouvrage sur l’héraldique et les institutions civiles et religieuses de Loudun.

Il y a déjà font longtemps que la Société Historique, que j’ai l’honneur de présider, souhaitait publier cet ouvrage dont le manuscrit était conservé au musée de Loudun. Je passe sur les difficultés qui se sont présentées avant que nous ayons la chance de pouvoir réaliser ce voeu. Il serait très long de citer les noms de toutes les personnes qui ont participé à cette publication, je les félicite toutes, mais nous devons des remerciements tout particuliers à M. Bruno de la Bonnelière qui a fait un travail consciencieux, très difficile, et qui a permis que cet ouvrage paraisse à la date exacte de cette commémoration.

Nous voilà avec la mission d’évoquer le souvenir de Charbonneau et celui de la naissance de la Société Historique qui est son oeuvre.

La genèse de cette institution est assez longue. On pourrait presque dire que toute sa vie Charbonneau a eu le désir d’organiser un petit groupe d’amis de Loudun qui se consacrerait à l’histoire de notre ville et de notre Loudunais. Comme vous pouvez le voir sur l’un des panneaux de l’exposition, il a fait une première tentative avec le Cercle Jean de la Jaille ainsi nommé en l’honneur du grand défenseur de Loudun qu’il aimait et estimait beaucoup. Ce premier essai n’a pas eu de suite durable.

Nous en arrivons à la genèse, l’enfance, la pré-enfance de notre société. C’était donc le grand désir de Charbonneau, il en parlait beaucoup et avait demandé les avis des uns et des autres.

Il faut reconnaître que certains avaient cherché à le décourager. Ils lui faisaient remarquer que nous étions à Loudun, petite ville bien modeste, à deux pas et un saut de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l’Ouest. De quoi notre petite société aurait-elle l’air ? Est-ce quelle pourrait avoir un avenir ? Au fond, les détracteurs pensaient qu’à la mort de Charbonneau tout disparaîtrait.

Beaucoup plus nombreux heureusement étaient ceux et celles qui l’encouragèrent.

Nous allons, si vous le voulez bien, citer quelques noms comme celui de M. le comte François Odard de Rilly d’Oisonville, un très grand ami de Charbonneau qui avait accumulé un nombre considérable de souvenirs historiques. Il y avait également l’archiprêtre de Loudun, le maire de la ville M. Marcel Aymard, M. le comte de Mondion de Ceaux, le marquis de Ternay, M. François Eygun, un ami de Charbonneau conservateur de la Bibliothèque municipale de Poitiers, qui nous a été d’un grand secours par ses conseils éclairés et très avertis, Mme d’Épinay née de Cougny, dont le nom évoque l’illustre historien du Chinonnais. Il y avait aussi un autre Loudunais, M. Firmin-Blanchard dont les parents, les Blanchard avaient été à l’origine du Journal de Loudun qui paraissait tous les dimanches matins après avoir été imprimé dans la soirée du samedi. Ce journal a reproduit un nombre considérable d’articles et de documents concernant notre ville ; en particulier dans la "collection Jovy" -- du nom de son initiateur, professeur au collège de Loudun [1]-- qui reste un réservoir, une mine incomparable de documents sur l’histoire de notre ville. Citons également Me Henri Aymard, frère du maire et, lui-aussi, ami de Charbonneau, M. Bernier pharmacien fils de pharmacien, M. Loury, pharmacien également, qui avait épousé Mlle Deval.

Entouré par une cohorte d’amis particulièrement éclairés et désireux de l’aider, Charbonneau décida d’en inviter un certain nombre pour fonder cette société.

Comment allions nous faire ? Où se réunir ? M. Aymard hésitait à prêter la mairie pour une simple réunion de chercheurs et d’historiens. Charbonneau décida que la réunion se ferait à "l’hôtel de la Bascule [2], établissement très bien coté, dont notre Société conserve la photographie de la façade, prise il y plus d’un siècle. La salle, au fond de laquelle se trouvait le piano mécanique destiné à faire danser les gens les soirs de foire ou de fête, ne correspondait pas tout à fait à la qualité de l’assistance, c’est tout de même là où se produisit la première réunion. Nous étions en 1938 !

Avec la facilité qui lui était particulière, Charbonneau expliqua qu’il désirait créer un groupement, en dehors de toutes préoccupations politiques -- c’était surtout ce qu’il redoutait --, destiné à étudier, faire connaître et aimer l’histoire de Loudun et du Loudunais. Il exposa les grandes lignes de son projet. Il s’agissait d’organiser des réunions -- il avait même proposé que l’on se réunisse tous les mois -- au cours desquelles des Loudunais feraient des causeries sur l’histoire de Loudun.

Il songeait également à des promenades, aussi bien aux environs que dans le Loudunais. Il n’avait cependant pas envisagé l’édition d’un bulletin à cause, toujours, du voisinage des Antiquaires de l’Ouest, à côté desquels nous aurions paru un peu faibles. Lorsque Charbonneau eut terminé, il fut remercié par M. le maire qui, toute sa vie, continua d’assister à nos réunions. Ce fut ensuite le tour de Mme d’Épinay, en raison de sa qualité de doyenne de cette société. Dans une petite allocution pleine de charme et de poésie, elle remercia Charbonneau et expliqua ce que pouvait devenir la société.

Les discours terminés, on procéda sans plus attendre à l’élection du bureau. En fait, ce fut Charbonneau qui proposa les noms.

Les présidents d’honneur, élus à l’unanimité, représentaient les pouvoirs civil et religieux, avec M. le Préfet et Mgr l’évêque de Poitiers, pour le département, M. le maire et M. l’archiprêtre de Loudun pour notre ville.

Louis Charbonneau-Lassay était président, assisté par deux viceprésidents : M. le comte de la Bouillerie et M. André Moreau de la Ronde.

Une jeune licenciée d’histoire [3] devait assurer la charge de secrétaire jusqu’en 1993. M. Audiget, propriétaire du château de la Bâtie, était trésorier et M. Albert Amirault commissaire aux comptes.

La Société pouvait faire ses premiers pas.

Notre Société était née et sans attendre la fin des formalités administratives -- dépositions à la sous-préfecture, inscription au Journal Officiel, etc. -- Charbonneau qui ne voulait pas perdre de temps, décida de faire la première sortie, à pieds bien entendu, à la petite chapelle de Saint-Mandé, vestige d’un prieuré situé à une demie lieue de Loudun. Il y avait eu en effet, entre Loudun et Insay, un prieuré, c’est à dire une petite maison avec quelques moines, chargés évidemment d’instruire les enfants, mais surtout de venir en aide aux malades et à ceux qui se trouvaient en difculté. Il n’en restait déjà plus qu’une petite chapelle devant laquelle passe maintenant, avec un mauvais virage, la route qui mène à Ternay. Tout cet espace avait été couvert par le prieuré dont il restait encore, il y a quelques années, une pierre armoriée au-dessus d’un portail que l’on a démoli pour faciliter l’entrée des tracteurs. Nous avons retrouvé l’ancien nom de cette route dite " chemin tendant de la Tour Imbert à la Porte Saint-Pierre du Martray de Loudun " à cóté de laquelle s’ouvrait une carrière de pierres qui a servi pour la construction de la majeure partie du château de Loudun. Nous étions donc dans un lieu hautement historique.

Cette petite chapelle a été réparée, fort heureusement, il y a une vingtaine d’années. On a refait la toiture et elle existe toujours. Il est intéressant de rappeler qu’elle fut longtemps un lieu de pèlerinage pour les corporations loudunaises. On peut voir encore sur ses murs des souvenirs de ces pèlerinages ; ceux qui venaient là dessinaient une marque de leur corporation, un rabot, un marteau, et naturellement beaucoup de points. Je signale que ces graffiti certainement en très grand danger car les murs ne vont pas tenir pendant bien longtemps.

Il n’est pas possible de vous parler de toutes les manifestations organisées depuis par notre Société, parce que le temps, naturellement, est limité, et que si je consacrais quelques minutes à chacune d’elle, nous serions peut-être encore là pour Noël.

Nous retiendrons que, dès la fondation de la Société, il y eut, outre cette promenade, un certain nombre de réunions.

Nous arrivons en 1939. Vous savez ce qui s’est passé, la guerre, la mobilisation et la période qui a suivi, qu’on appelait " la drôle de guerre ". Notre Société vécut comme tout le monde, en léthargie.

Cet excellent Charbonneau voulut quand même manifester un geste de piété vis-à-vis des morts de la guerre précédente. Naturellement les autorités d’occupation interdisaient toute manifestation et il n’était pas question d’organiser une cérémonie commémorative, si petite fut-elle, devant le monument aux morts. Charbonneau a alors suggéré quelque chose d’original. Puisque nous ne pouvions pas y aller en groupe, il a proposé de nous y rendre individuellement. Un certain nombre de Loudunais, le maire en tête, dans l’après-midi du 11 Novembre, se sont donc promenés dans Loudun, surtout dans la région du monument aux morts. Chacun passait une, deux, trois fois devant le monument, sans tourner la tête, sans s’arrêter, seul naturellement, et ainsi, tout au long de la journée, les morts de la guerre de 14 furent honorés.

Charbonneau ne voulait pas s’en tenir là et souhaitait faire quand même des réunions. Naturellement il se heurta à des refus tapageurs de la Kommandantur, avant d’obtenir une autorisation. On lui imposait des contraintes absolument draconiennes qu’il a fallu observer mais nous avons pu nous réunir quelquefois.

Nous arrivons maintenant à la réunion du 5 Juin. Il n’est pas besoin de vous dire l’année : cette soirée là, tout près de la France, de l’autre côté de la Manche, des milliers et des milliers d’hommes se préparaient à monter dans des embarcations de débarquement et, dans quelques heures, allaient peut-être mourir pour la France. Nous ne le savions pas encore, naturellement. La Société renouvela son bureau et la réunion se poursuivit très gaiement. avec une causerie de Charbonneau-Lassay sur les Châteaux de Loudun. Me Testard commença ensuite la présentation d’un énorme travail, un travail d’érudition, sur Richelieu et la démolition du château de Loudun. Ces deux conférences devaient se poursuivre au cours d’autres réunions.

La libération de Loudun eut lieu le 9 octobre 1944. Ce fut un événement extrêmement simple puisque quelques jours après le départ du dernier Allemand, des jeunes gens arrivèrent, drapeau en tête. Il fallait fêter cet épisode. L’événement fut commémoré un an plus tard. A cette occasion, apparut, pour la première fois, le fanion de notre Société auquel Charbonneau tenait beaucoup. La broderie avait été faite par Mme Lagèze, la hampe du fanion était un don de M. Fredaigue et le pic avait été sculpté par M. Despré.[4]

Charbonneau participa au défilé en tenant le fanion.

Quelques temps après la libération de notre ville, Charbonneau fit une conférence sur le passage du duc de Bourbon à Loudun et M. de la Bouillerie présenta un travail très important et très passionnant sur " la Râtellerie " qui était une société de chasse à cours.

Le 11 novembre 1944, la Société se réunit dans la sane des Sociétés de l’hôtel de ville et le maire fit un exposé sur le nouveau nom du boulevard des Écoles qui allait s’appeler désormais Loche et Matras. C’était un hommage, rendu aux victimes d’un drame du début de la guerre de 40. Les Allemands venaient d’arriver à Loudun qui, grâce à des démarches considérables, très difficiles, mais parfaitement réussies du maire, devait être considérée comme "ville ouverte" puisqu’il était impossible de la défendre. Pour la petite histoire, on peut rappeler que, lorsque M. Aymard demanda aux autorités militaires françaises de mettre la ville "ville ouverte, drapeau blanc", il lui fut répondu : " Mais, elle est défendue " ; elle était défendue, effectivement, puisque, sur la route des Trois-Moutiers, on avait placé une charrette en travers de la route, avec quelques fagots. Vous pensez que les panzers allaient s’arrêter définitivement devant un tel obstacle ! Bref, alors qu’un détachement allemand, probablement, un état-major, venait de se regrouper sur la place Porte de Chinon, surgit une petite auto mitrailleuse qui tira. La réplique fut immédiate et les deux malheureux soldats qui étaient dans la voiture périrent brûlés vifs. C’est pour rendre hommage à ces martyrs de la guerre que le boulevard des Écoles allait s’appeler boulevard Loche et Matras.

Nous sommes donc arrivés au printemps 1946. Le maire de Loudun reçut alors une lettre signée du secrétaire du jury Théophraste Renaudot à Paris, Gaston Picard. Cette lettre expliquait que les membres du jury, souhaitaient venir à Loudun pour célébrer le vingtième anniversaire de ce prix.

Rappelons qu’il doit son nom de Renaudot à M. Gaston Picard -- c’est tout au moins lui qui le disait. Alors qu’ils attendaient les résultats du Goncourt, au restaurant Drouant à Paris, Gaston Picard aurait proposé aux journalistes, qui commençaient à trouver le temps long, de décerner leur propre prix. Comment appeler ce prix ? Ce serait le même Gaston Picard qui aurait eu l’idée de lui donner le nom du créateur de la presse périodique en France Théophraste Renaudot.

Le maire envoya la lettre au secrétariat de la Société, en disant " ça ne m’intéresse absolument pas, faites ce que vous voudrez, je ne m’en occupe pas ! ".

Louis Charbonneau-Lassay obtint que la ville prenne à sa charge l’organisation du repas -- parce qu’on ne peut pas faire une cérémonie comme celle-là sans un repas tout simplement -- et proposa que la Société Historique s’occupe de tout le reste. C’est ce qui fut fait.

Une délégation de la Société Historique accueillit les membres du jury Renaudot à leur descente de train -- c’était un moment où les trains desservaient encore Loudun. Il y avait là Francis Ambrière, qui venait de recevoir le prix Goncourt pour Les grandes vacances, M. et Mme Gaston Picard, M. et Mme Hytier qui représentaient le ministère de l’Éducation Nationale, M. et Mme Blin au nom de la société Anatole France. Il y avait aussi Maurice Bedel l’écrivain poitevin, que tout le monde connaît. Ils ont été reçu à la maison, rue de la Grand’Cour.

Le lendemain les cérémonies eurent lieu devant un socle vide -- vous savez que la statue de Renaudot avait été emportée par les Allemands. Là, quelques discours furent prononcés par Ambrière, Gaston Picard, et surtout par M. Jean Hytier.

Après cette petite cérémonie qui avait lieu le matin, le petit groupe qui était là remonta la grande rue qui passe devant la Mairie. Remarquant la plaque de cette rue, Francis Ambrière dit à CharbonneauLassay

" Ah ! hous aussi, vous avez une rue Gambetta ! ". " Hélas ! répondit Charbonneau, Pensez-vous que nous sommes ici dans un endroit qui autrefois s’appelait le bourg du Grand Pavé et qu’il y a encore de vieux Loudunais qui ne connaissent que le Grand Pavé ". Les invités furent unanimes à dire, " Voilà une chose qu’il faudra changer ". Malheureusement ça n’a pas été changé.

Le groupe passa ensuite devant l’église Saint-Pierre du Marché. On y jeta un coup d’oeil, bien entendu, et on évoqua le souvenir d’Urbain Grandier. Charbonneau attira l’attention de ces hommes de lettres sur la chaire à prêcher -- elle a aujourd’hui disparu -- et surtout sur un motif emblématique représentant une croix entourée d’un serpent. Cette croix fera l’objet d’un de ses travaux, un petit peu plus tard. De là tout le monde gagna le lieu du festin organisé par la ville dans un restaurant bien modeste, rue du Puits Gilles.

L’après-midi, il y eut une réunion à la mairie. Plusieurs discours furent prononcés, par Maùrice Bedel, Francis Ambrière, Gaston Picard, et naturellement Charbonneau-Lassay.

Cette petite réunion eut des suites. Plusieurs de ces messieurs revinrent à Loudun, en particulier Francis Ambrière que nous revîmes deux ou trois fois. Je vous en parle égalernent, c’est parce que tous ceux qui y assistaient remarquèrent que Charbonneau semblait très fatigué et lorsqu’il fut question de remettre un jour une statue sur son socle, il dit avec un air terriblement triste, profondément triste : " Et bien oui, vous le ferez mais vous le ferez sans moi ".

Quelques temps après, au mois d’octobre, on fit une visite-promenade à Véniers, à pieds, bien entendu, promenade que nous avons renouvelée il y a quelques années. Quelques temps avant avait eu lieu la première promenade de la Société Historique du Pays de Loudunois consacrée au château de Chavigny et à l’église de Vézières où nous avions été reçus par le maire. Vous vous souvenez certainement tous que nous avons également refait cette promenade il y a quelques années.

Au début du mois d’octobre, le 2, je crois, Charbonneau, accompagné de M. l’abbé Mulot, curé du Martray, vint aux Trois-Moutiers, dans l’église Saint-Hilaire, pour examiner des fouilles qui auraient mis à jour des restes des saints patrons. Ceux qui étaient avec lui remarquèrent qu’il avait l’air vraiment très fatigué, et durent le ramener à Loudun où il s’est alité pour ne plus se relever. Au cours de sa maladie, il fut soigné par des amis voisins, M. et Mme Lagèze, qui veillèrent sur lui avec attention et beaucoup de soins, ainsi qu’une religieuse dominicaine, originaire de Loudun, qui n’était connue que sous son nom de famille, c’était la soeur Marie Dore.

Dans la nuit du 25 au 26 décembre, Charbonneau rendit le dernier soupir, après avoir supporté sa maladie avec énormément de courage, de résignation et de piété. Un de ses derniers gestes fut de prendre la main de la religieuse qui le veillait et de lui dire : " pauvre soeur ".

Les obsèques furent célébrées avec autant de simplicité que de grandeur, de piété et de recueillement, en l’église de Saint-Pierre du Marché. Le corbillard, comme cela avait lieu autrefois, était traîné par un cheval, et muni de "cordons du poêle". L’un était tenu par M. Henri Aymard, notaire, très grand ami de Charbonneau qui habitait rue du Collège, le second par M. le comte de la Bouillerie, le troisième par M. Albert Amirault, et enfin, je tenais le dernier. Au cimetière, M. de la Bouillerie prononça une petite allocution, au cours de laquelle il me désigna pour faire, à la prochaine réunion de la Société Historique, l’éloge funèbre de Charbonneau. Ce document a été envoyé à tous nos adhérents en même temps que l’invitation pour ces journées.

La Société Historique avait perdu son président. Vous savez qu’elle n’en a pas disparu pour autant, il suffit de voir cette magnifique exposition pour se rendre bien compte qu’elle est, actuellement, particulièrement vivante.

Pour terminer, permettez-moi d’employer une expression que Charbonneau aimait : " tout mon coeur vous salue ".

[1] Il s’agit de l’actuel lycée Guy Chauvet. Retour

[2] " Actuel " Dragon d’or ", sur la place du Portail-Chaussé.Retour

[3] II s’agit de Mme Simone Delaroche, épouse du docteur Pierre Delaroche. Retour

[4] M. Fredaigue était ébéniste et M. Despré, sabotier. Retour




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